
Andreia Tavares de Sousa
Je suis Andreia Tavares de Sousa, cap-verdienne vivant en France pour l’amour de la langue française depuis 2005. Je trouve mon inspiration dans la nostalgie de mon île qui m’est si chère. La poèsie est le genre littéraire majeur au Cap-Vert. Concernant la poèsie, j’ai eu l’honneur de lire mes poèmes lors des 40 ans de l’indépendance du Cap-vert en juillet 2015 en présence de Madame l’Ambassadeur. Je fais aussi partie d’un groupe de poètes en ligne : Versus na Kriolu depuis 2016, mes poèmes sont régulièrement publiés sur le site Santiago magazine qui est un webzine de référence au Cap-Vert et pour la diaspora. En avril 2019, j’ai gagné le concours de poèsie du centre culturel Camoes de Mindelo au Cap-vert. Et mes poèmes sont régulièrement lus sur Radio Morabeza de Mindelo et RCV la radio du Cap-vert. Je suis écrivain, auteur de deux anthologies ( poetas para o ano II en 2019 et mulheres e os seus destinos) actuellement je prépare un livre de poésie avec 100 poèmes, en creole du Cap-Vert. De plus j’ai également un livre pour les enfants, avec les comptines traditionnelles du Cap-Vert en préparation.

Poèmes de Andreia Tavares de Sousa
Là où le soleil embrasse avec ferveur mes yeux tristes de larmes
Là où la tristesse du vent pleure la solitude des montagnes
Là où la pluie verse l’image de mon village
Si vous passez un jour, sur ma plage endormie
Laissez reposer ma tristesse infinie
Je viens d’un pays qui n’est pas vert
Là ou le sol assoiffé boit le divin liquide
Là où les oiseaux de mers chantent des mélodies inédites
Pourquoi ai- je en moi cette nostalgie ?
Pourquoi porter cette lourde croix pleine de mélancolie ?
Fascinée par l’émigration
Fortement les émotions que je ressens
Avec l’espoir d’avoir une vie meilleure
J’ai laissé ma famille et mes amis
Mon petit pays, sur mon visage sombre posent les regrets
Je suis l’enfant du rocher
Celui que le vent de l’ouest a jeté à la mer
La mer d’espérance, de la terre lointaine
Dans la nuit de claire de lune
Ce désespoir de l’envie de partir alors qu’il faut rester
Là où je suis née j’aimerai être enterré
Et j’aurai dans mes yeux le mirage d’autres paysages.
Tu es si belle et si jolie
Tu es l’étoile de la nuit
Tu es la source de la vie
Au regard tendre de poésie
Tu es celle qui danse avec le vent et la pluie
Aux bras ouverts au milieu du vent
Au grand cœur comme l’océan
Ta peau douce caresse le soleil
Tu gravis de tes propres forces les montagnes
Pleurent à chaudes larmes
Tu es un fleuve d’émotion
Avec ton sourire sage et innocent
Tu as un air serein et une pure bonté
Tu es la beauté céleste et divine.
Le printemps perd son odeur
Je ne vois que la tristesse et la peur
Sous un ciel pâle et chagrin
Des êtres s’endorment dans un rêve sans fin
Une atmosphère triste et obscure
Des cris, des pleures, et des murmures
Des craintes et des terreurs enflamment
La douleur dessine mon esprit et mon âme
Dans les ténèbres des hôpitaux
Un long voyage vers l’éternel tombeau
Une malédiction ce poison noir
Un cruel destin ce cauchemar
Qui ferme les frontières et les pays
Je garderai un souvenir amère
Une douleur qui monte comme la mer
Les Dieux ont disparu en une vague
Les villes et les ruelles sont calmes
Beaucoup de choses inconnues il me semble
Le chant des oiseaux brise le silence
La nature témoigne l’odeur de la santé
La douce chaleur des nuits apaisées
Les étoiles suivent ce rythme lent et doux
La mère lune prie et nous salue
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