Poèmes de Dr. M. Mohammed Siraj
LES PERROQUETS APPORTENT LE BONHEUR
Deux perroquets commencent,
à baraguiner dans leur langue,
le premier perroquet a parlé,
le deuxieme perroquet aussi,
ce dont les deux perroquets ont parlé,
je n’en ai rien compris,
prennant leur essor,
les deux perroquets se sont envolés,
partout dans le ciel,
maintenant un milliard de voix
s’écoutent dans mes oreilles,
à grand bruits.
Les feuilles jaunes et sechées,
restent tombées à terre,
les fruits murissent,
gonflent et tombent,
les écureuils en croque et en mange
les fleurs sont sèches,
il n’y a personne pour les cueillir,
encore des arbres tombés,
à cause de tempètes,
sans aucun mouvement
regardant et regarder,
montant sur les roches de la montagne d’été
que le soleil brûle de sa chaleur,
sans cesse,
il faut regarder la television.
Les dentifrices se finissent,
sans laver de dents
la bouche sèche,
pas de probleme,
avec une faim de plusieurs jours,
des semaines,
des mois à s’habituer,
le moment est tout près,
ne criez pas si les dentifrices sont finis,
encore 120 jours,
cette situation de pandemie,
continue,
LA MAIN, LA TETE, L’INTERIEURE, L’EXTERIEUR, C’EST LA VIE
Normalement je n’aime pas mon nez,
ce nez que penètre de l’exterieur,
la nature et ses allergies,
j’ai nommé ma langue,
que j’ai laissé fermée dans ma bouche,
par leurs insuffisances restent fermés mes yeux et leurs cils,
c’est une de mes habitudes,
aux moments où crient les corbeaux,
me demandant pour eux,
j’ai rendu mes deux oreilles comme dans la fable,
mon corps reste à exister sans tête,,
pourquoi cette bouche?
elle m’irrite et me gêne
comme l’entrée d’un puit,
je me la suis rasée toute entière,
maintenant,
on peut mettre ses mains vers le visage,
après je me suis reposé,
un petit peu,
dans un grand soupir,
elle commence encore à repeter
qu’il faut se laver les mains,
moi,
je peux enlever mes mains et les jetter lentement avec vaillance,
le canevas me regarde avec pitié,
c’est le tableau,
tel que je l’ai laissé!!
Très bien
Très bien